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Cohabiter avec la biodiversité

Co-habiter avec la biodiversité

Depuis quelques années, la place du “vivant” a pris une certaine importance dans le débat public. La corrélation négative entre présence humaine et maintien de la biodiversité en ville n’est désormais plus à prouver. Nous avons d’ailleurs pu observer avec les différents confinements le retour de nombreux animaux sauvages et espèces végétales dans les villes, même si cela fut malheureusement de courte durée… 

Selon l’OFB, avec l’expansion urbaine, l’équivalent de la taille d’un département franiçais disparaît tous les 7 à 10 ans. Pour pallier cela, la loi “Climat et résilience” du 22 août 2021 fixe l’objectif d’atteindre zéro artificialisation nette des sols d’ici à 2050 avec une division par deux du rythme de l’artificialisation dans les dix prochaines années. Dès lors, les villes doivent adapter leurs plans d’aménagement urbain et mettre en œuvre une véritable politique de cohabitation avec la biodiversité. Des efforts avaient déjà été amorcés avec la mise en place des trames vertes et bleues à la suite des accords de Grenelle, pour relier les différents réservoirs de biodiversité terrestre et marine. Néanmoins, cela avait été très compliqué à mettre en place dans les villes, à cause de l’importance du bâti et des infrastructures. Pour les encourager davantage, l’Office Français de la Biodiversité a mis en place le concours “Capitale Française de la biodiversité”, remporté par la Roche Sur Yon cette année. 

De nombreux efforts sont également à souligner de la part de la société civile. On retrouve ainsi de nombreuses initiatives favorisant la préservation de la biodiversité dans les appels à projets et budgets participatifs citoyens. Nous avons ainsi pu voir se multiplier des initiatives comme les jardins citoyens, ou les ruches en ville ces dernières années. De nombreux outils ont également été développés, comme la création des Oasis nature par l’association Humanité et biodiversité, pouvant être crées à l’échelle individuelle ou communale, et des inventaires réalisés à l’aide des citoyens, comme les Atlas de la biodiversité communale. 

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