Cohabiter avec la biodiversité
Depuis quelques années, la place du “vivant” a pris une certaine importance dans le débat public. La corrélation négative entre présence humaine et maintien de la biodiversité en ville n’est désormais plus à prouver.
Depuis quelques années, la place du “vivant” a pris une certaine importance dans le débat public. La corrélation négative entre présence humaine et maintien de la biodiversité en ville n’est désormais plus à prouver.
Le patrimoine matériel et immatériel local est une source essentielle de solutions pour penser l’habitat écologique. En se basant sur des savoirs faire et des matériaux locaux et traditionnels, il est possible de construire ou de réhabiliter tout en respectant le cachet d’un territoire d’une part, et de bâtir en adéquation avec le climat et les ressources naturelles du lieu d’autre part.
La vie d’un quartier tient de tous ces acteurs qui s’assurent de rendre le lieu pratique, agréable, bien desservi ou encore jovial. Car un quartier fonctionnel contient des infrastructures scolaires, de santé, des services de transport, de collecte des déchets, des logements abordables et décents, un air sein, des rues propres, des réseaux transportant les fluides (énergie, eau)… Mais aussi d’une âme, d’un esprit de quartier, d’un sentiment d’appartenance.
Avec le phénomène d’exode urbain et l’installation de nombreux néo-ruraux dans les campagnes françaises, de nouvelles pratiques d’habitat et de modes de vie alternatifs ont récemment émergés.
Quitter le “nid familial”, emménager avec quelqu’un, fonder une famille… La composition d’un foyer est souvent intimement liée à la notion de famille.
Le nombre moyen de personnes au sein d’un ménage est en baisse en France depuis les années 70. D’après l’INSEE, de plus en plus de personnes vivent seules : 20 % des personnes de plus de 15 ans en 2017, contre 13 % en 1990
Si l’objectif est de trouver la maison écologique idéale du futur, qu’il s’agisse de sa construction, de son habitabilité sur le long terme (c’est-à-dire de son caractère viable et vivable) et dans l’optique d’un modèle utilisé à plus ou moins grande échelle, pourquoi ne pas passer par des expérimentations ?
Un chantier participatif, ou collaboratif, c’est un événement convivial où des personnes travaillent bénévolement pour construire ou rénover un bâtiment.
Le réemploi est une technique ancienne pratiquée dans de nombreuses cultures. En termes d’architecture, les Egyptiens, Grecs et Romains, par exemple, récuperaient les métaux de leurs anciennes constructions pour en bâtir de nouvelles.
On dit d’un matériau qu’il est bio-sourcé lorsque il est d’origine végétale ou animale, c’est-à-dire que “la matière qui le constitue est issue de la biomasse”, et qu’il est géo-sourcé lorsqu’il est d’origine minérale,