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Autonomie

Autonomie énergétique

On dit d’une maison qu’elle est autonome lorsque ses habitant.e.s ne consomment pas de ressources venant d’ailleurs. 

La maison peut être autonome en énergie électrique grâce à l’installation de panneaux solaires ou d’éoliennes domestiques, ou en énergie combustible en utilisant par exemple du bois coupé aux alentours. Elle peut également être autonome en matière d’eau en récupérant l’eau de pluie, ou en puisant l’eau d’un puits ou une rivière. Si des solutions existent pour traiter l’eau récupérée afin de la rendre potable, ces systèmes restent onéreux. En général, l’autonomie totale est ainsi davantage un idéal vers lequel tendre qu’une réalité. Le principe essentiel est d’investir les ressources naturelles et renouvelables à portée de main.

Si une maison autonome en électricité en produit autant qu’elle en consomme, une maison positive en produit plus. En France, le surplus peut être revendu aux fournisseurs tels qu’EDF ou des entreprises locales de distribution (ELD). Autre alternative : investir collectivement, comme à l’échelle d’un village, dans la construction d’éoliennes. Nosse Moulin, pour ne citer qu’un exemple, est une coopérative citoyenne belge regroupant 600 coopérateur.rice.s ayant investi dans des parcs éoliens à proximité de chez eux. Les profits engendrés par la coopérative sont réinvestis pour le développement local et distribués entre investisseur.se.s. 

Si la maison équipée de panneaux solaires est l’exemple le plus emblématique de maison autonome, la biosphère du Low-Tech Lab ou les kerterres qui n’ont pas d’entrée d’eau courante ni d’électricité en sont un exemple plus original. Différents types de maisons vernaculaires sont de fait également autonomes. 

En plus de la construction, c’est également notre manière d’habiter qui conditionne l’autonomie d’un logement.

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